Il ne s’agit pas de proposer une énième analyse des chefs d’œuvre du peintre et dessinateur suisse Johann Heinrich Füssli (1741-1825), dont les deux versions furent déjà éminemment commentées. Il est plutôt question de proposer d’interpréter ces tableaux comme l’illustration du cauchemar selon plusieurs de ses étymologies : la germanique, l’anglaise, mais aussi la française etLire la suite « Füssli, un rêve d’étymologies ou le cauchemar au féminin. »
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Astérix est l’adaptation d’une BD argentine
Et oui ! Et c’est Goscinny lui-même qui le dit, ou presque… René Goscinny a effectivement passé sa jeunesse (de 1928 à 1945) dans la capitale argentine, où circulait alors les fameuses histoires de « Patoruzú », un irrésistible patagonien-américain tehuelche résistant non pas aux romains, mais aux colons européens.
Le Palais Barolo
Qu’ont en commun le poète italien Dante Alighieri, les francs maçons, le béton armé et l’âge d’or argentin ? Difficile à dire si vous n’avez encore découverte le Palais Barolo ! Cet article propose de faire le voyage à Buenos Aires le temps d’une visite au sein de cet étonnant édifice.
*02 • Libertad
Vous pensiez sans doute qu’il n’y avait qu’une statue de la liberté, puis vous en avez ensuite aperçu une autre à Paris sur l’île des Cygnes (ou ailleurs) et alors vous avez réalisé qu’il y en avait au moins…
A mysterious Mexican monkey
The strange “Vasija del mono de obsidiana” (lit. “the vase of the obsidian monkey”) is one of the Aztec-Mexican masterpieces of the National Museum of Anthropology of Mexico City where it is exposed. We appreciate its appearance, but yet we know so little of its history as this captivating work continues to keep its secrets hidden.
L’ange de Mexico : la Samothrace mexicaine ?
Il ne paraît pas grand-chose d’autre qu’un agréable monument à visiter lors d’un passage à Mexico, et pourtant ! En plus de pierres, d’or, de marbre et de fer, cet « Ange » (qui n’en est pas un) est composé d’une incroyable richesse symbolique, historique, politique, sociale et paradoxale … que cela soit taillé dans ses pierres, enterré à ses pieds, caché dans ses recoins, ou tagué sur ses parois par des militantes féministes.
Un mollusque qui vaut de l’or
L’Afrique de l’Ouest, l’Océanie, l’Asie du Sud et de l’Est, dont la Chine par exemple, eurent longtemps pour monnaie un petit coquillage nommé cauri. En effet, c’était là l’une des devises les plus répandues que l’Histoire relève, avant que le papier et l’or ne le détrônent. Le coquillage a étonnamment circulé à travers le monde entier par le biais des nations commerçantes de l’Ancien Monde, même sur des territoires très éloignés des sources de productions ; il a même investi quelques bourses européennes. Mais en plus de cette finalité économique, le cauri, a aussi vite acquis une valeur religieuse et d’apparat. Chose étonnante pourtant : il n’y a pas de cauris sur les plages d’Afrique de l’Ouest ! Comment le coquillage peut-il donc y être une monnaie courante ? Où le trouve-t-on alors ? Jusqu’à quand a-t-il perduré ?
🖌️ L’art du fileteado porteño : petit nouveau de l’UNESCO
L’art du fileteado, né et exclusif à Buenos Aires, rejoignait en 2016 la calligraphie chinoise, le cercle de capoeira brésilien, ou encore le café à la Turque sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité sauvegardé par l’UNESCO… mais qu’est-ce donc que le fileteado, si peu connu des Européens ?
Jamais sans mon maté : le calumet de la paix latino.
Argentins et Uruguayens se baladent partout avec un sac en bandoulière dont dépasse un Thermos. On en voit un, puis deux, puis dix, puis lors d’une réunion entre amis, on se voit tendre une sorte de gourde de chaman accompagnée d’un « tomas maté ? » (tu bois le maté ?). Ce rituel est bien plus qu’un moment de détente ! Jeter un oeil à la culture du maté en Amérique du Sud est primordial pour comprendre ces pays. Quand on parle de « culture » du maté, on entend tout aussi bien la culture arboricole hautement contributrice de l’économie d’exportation et de valorisation de produits régionaux de la zone, que de la culture traditionnelle, de savoir-être et de savoir vivre à la sud-américaine. Coup d’oeil sur cette boisson millénaire qui séduit tant le révolutionnaire Che Guevara que le pape, en passant par Madonna et Maradona !
Cix Mugre : le Street-Art ce n’est pas que Banksy !
L’artiste Antonio Triana devient « Cix Mugre » lorsqu’il se munit d’un pinceau, de sa machine à tatouer ou d’une bombe aérosol ! Depuis son Mexique natal, il a aujourd’hui montré son art coloré, étrange, futuriste, mystique, en grand et en large, dans plus de dix pays !